Que faire en cas d’engorgement pendant l’allaitement ?
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Que faire en cas d’engorgement ?
Conseils pratiques pour soulager un engorgement mammaire et poursuivre l’allaitement sereinement
1. L’engorgement mammaire : un trouble fréquent mais gérable
Durant l’allaitement, il est fréquent que les jeunes mamans soient confrontées à un engorgement mammaire. Cela se manifeste par des seins gonflés, tendus, douloureux et parfois chauds au toucher. Ce phénomène survient généralement lors de la montée de lait ou en cas de tétées ou tirages espacés. Si non traité, l’engorgement peut évoluer vers une mastite ou une infection du sein.
Il est donc essentiel de réagir rapidement à la première sensation de gêne. Heureusement, des gestes simples peuvent soulager la douleur et prévenir les complications. L’objectif : favoriser l’écoulement du lait et éviter l’obstruction des canaux lactifères.
Ce qu’il faut retenir : l’engorgement est temporaire mais nécessite une prise en charge attentive, à la maison ou avec l’aide d’un professionnel de santé.
2. Reconnaître les signes et causes d’un engorgement
Un engorgement ne passe pas inaperçu. Le sein devient tendu, très ferme, parfois rouge et douloureux. Bébé peut avoir du mal à prendre le sein, car l’aréole est trop dure pour une succion efficace. Cela peut accentuer le problème : moins il tète, plus le lait s’accumule.
Les causes sont multiples : tétées trop espacées, mauvaise position de bébé, frein de langue non diagnostiqué, ou encore un tire-lait inadapté. Parfois, c’est le stress, la fatigue ou un changement de rythme qui déséquilibre la lactation.
Il est crucial de ne pas minimiser ces signaux. Plus l’engorgement est pris en charge tôt, plus il est facile à soulager. N’hésitez pas à contacter une consultante en lactation ou votre sage-femme pour être accompagnée.
3. Les bons gestes pour soulager un engorgement
Première étape : drainer le sein efficacement. Proposez le sein engorgé à bébé en priorité. Une position d’allaitement allongée ou en « ballon de rugby » peut améliorer la succion. Si bébé refuse ou ne parvient pas à téter, utilisez un tire-lait pour soulager la pression.
Avant la tétée ou le tirage, appliquez une source de chaleur (compresse chaude ou douche tiède) pour fluidifier le lait. Après, utilisez du froid (sachet de gel ou chou frais) pour réduire l’inflammation. Massez doucement le sein vers le mamelon pendant le tirage ou la tétée pour aider à l’évacuation du lait.
Si le sein est trop tendu pour permettre une bonne prise, exprimez manuellement un peu de lait avant la mise au sein. Le confort est essentiel : évitez les soutiens-gorge trop serrés et privilégiez des vêtements souples et respirants.
4. Le rôle du bon équipement : tire-lait et brassière allaitement
Un tire-lait de qualité est un précieux allié pour prévenir ou traiter un engorgement. Il doit être bien réglé et utilisé régulièrement sans provoquer de douleur. Mais le confort passe aussi par ce que vous portez. Une brassière d’allaitement adaptée peut grandement améliorer votre expérience.
La brassière allaitement Ô SEIN permet de tirer son lait mains libres, tout en offrant un maintien confortable et sans compression. Elle facilite le drainage du sein en laissant vos mains libres pour masser, ajuster ou vous détendre. Sa matière douce respecte votre peau sensible et sa conception est pensée pour s’adapter aux besoins des mamans allaitantes.
Un bon équipement fait toute la différence : il prévient les douleurs, optimise les tirages et vous accompagne tout au long de votre allaitement.
5. Prévenir les récidives et s'entourer de professionnels
Après un engorgement, le risque de récidive est réel. Pour l’éviter, veillez à allaiter à la demande, à bien positionner bébé au sein, et à utiliser votre tire-lait si une tétée est sautée. Évitez les vêtements trop serrés et veillez à drainer tous les secteurs du sein (en changeant les positions d’allaitement).
En cas de douleurs persistantes, de fièvre ou de rougeurs localisées, consultez sans tarder. Une consultation avec une conseillère en lactation certifiée IBCLC ou une infirmière puéricultrice spécialisée en allaitement peut aussi vous aider à mieux comprendre l’origine de vos difficultés et à adapter votre routine.
L’allaitement est un apprentissage, avec ses hauts et ses bas. Vous méritez un accompagnement bienveillant et des outils adaptés à votre quotidien.
6. Conclusion : écoutez votre corps, équipez-vous et demandez de l’aide
L’engorgement peut être impressionnant, mais il n’est pas une fatalité. Avec des gestes adaptés, un bon soutien médical et un matériel bien choisi, vous pouvez le soulager efficacement et continuer à allaiter dans de bonnes conditions.